Lyrics Benjamin Biolay

Benjamin Biolay

Buenos Aires

Je suis si loin, si loin de chez moi,

Mais je n'en re, je n'en reviens pas,

J'ai l'impression d'être né hier,

Sous un platane argenté et fier,

Autour de moi, sous leur nuque longue,

Inhalant clopes ni brunes ni blondes,

La meute fauve des cartoneros,

Et les effluves rauques du Paco,

Demente, cansado, pero aun despierto,

Luces verdes, calidas, desatan su violencia cruda,

Vivacidad incontenible de una ciudad apagada, herida,

Deseos eufóricos de alcanzar el alba

Ya !

Nubes de cenizas rojas atormentan la mirada,

En Buenos aires,

Ayer, desesperada y viva,

El cielo celeste al ras del piso aplasta,

Luces rosas se encienden sobre tu cuna rota,

Luminosidad insaciable de una ciudad insolente,

Ahora,

Sedienta, dulce, infantil, infernal y tierna

Siempre,

Je suis si bien, suis si bien ici,

Que je ne veux plus rentrer à Paris,

Échange Flore contre un Kimi Novak,

Bombonera contre le prince des parcs,

Je suis si loin, si loin de chez moi,

Mais jeune con, je ne comprends pas,

Pourquoi mon cœur s'emballe comme ça,

Pourquoi le ciel a des couleurs,

Que je ne soupçonnais pas,

Infernal y tierna,

Siempre,

Sedienta, dulce, infantil,

Luminosidad insaciable,

Buenos aires, ayer, ya,

Nubes de cenizas rojas atormentan, la mirada,

Demente, cansado pero aun despierto,

Ahora, voy al Kim & Novak,

Me canso, vuelvo, vuelvo a ir

Ya !

Pálidas,

Desatan su violencia cruda,

Noche en Buenos aires,

Mi Buenos aires querido,

Je suis rentré, rentré à Paris,

Je n'ai plus rien, plus rien à faire ici,

Y'a pas de Kentucky la nuit,

Y'a pas ma préférée de toutes les filles,

À treize kilomètres et des poussières,

J'ai laissé mon vieux cœur de pierre,

À treize kilomètres et des poussières,

J'ai laissé mon vieux cœur de pierre,

Infernal y tierna,

Siempre,

Sedienta, dulce, infantil,

Luminosidad insaciable,

Buenos aires, ayer, ya,

Nubes de cenizas rojas atormentan, la mirada,

Demente, cansado pero aun despierto,

Ahora, voy al Kim & Novak,

Me canso, vuelvo, vuelvo a ir

Ya !

Pálidas,

Desatan su violencia cruda,

Noche en Buenos aires.