Lyrics Bruno Pelletier

Bruno Pelletier

J'me voyais plus

J'me voyais plus dans les miroirs

depuis longtemps.

Car la beauté du désespoir,

ça va un temps.

Vagabonder c'est monotone

et on s'en lasse.

De nettoyer à l'acétone

les plus belles traces.

J'me voyais plus traîner des sacs

pendant des mois,

car l'errance tout seul ça détraque

c'qui reste de soi.

Sous la faîence y'a les blessures

celles qui nous rongent,

qui nous lancent des SOS,

pour qu'on y songe.

À qui je pense,

quand le rideau s'abaisse,

pour que j'espère encore,

pour que j'attende.

À qui je parle,

une pievre au fond du ventre,

de la nature des sens.

pour qu'ils m'entendent.

J'me voyais plus ou moins monter

là, sur les planches,

entraînant tous mes souvenirs

dans la cadence.

Oh, ma Sophie, j'ai eu la chance

de voir dans le ciel,

une étoile pour que j'avance

loin sous son aile.

À qui je pense,

quand le rideau s'abaisse,

pour que j'espère encore,

pour que j'attende.

À qui je parle,

une pievre au fond du ventre,

de la nature des sens.

pour qu'ils m'entendent.

À qui je pense,

quand le rideau s'abaisse,

pour que j'espère encore,

pour que j'attende.

À qui je parle,

une pievre au fond du ventre,

de la nature des sens.

pour qu'ils m'entendent.

pour qu'ils m'entendent.

J'me voyais plus dans les miroirs

depuis longtemps.

Car la beauté du désespoir,

ça va un temps.

Et jamais je trouve un abri

ou une branche,

j'me mettrai là, dans mon nid

sans résistance.