Proserpina

Six nuits six jours,

parle à ces voix !

elle ment, m'a levée mon enfant,

depuis si longtemps.

sème, saigne tout se réveille à l'infini, cendres, haine,

ma peau craquelle ! j'ai tout détruit.

diurne, j'épie la nuit, dieu mon père m'a asservie ici. seule je suis encore là. folle.

et je saigne quand je suis seule.

mon père doit me chercher.

depuis je meurs sans jamais partir, depuis je m'étrangle sans jamais mourir. je voudrais m'endormir pour toujours.

sème, saigne tout se réveille à l'infini, cendres, haine,

ma peau craquelle ! j'ai tout détruit.

diurne, j'épie la nuit, dieu mon père m'a asservie ici. seule je suis encore là. folle.

je cherche encore mais quoi ?

fille diurne, je fuis la nuit

dieu mon père m'a asservie ici.

j'écoute le vent j'éteins la vie, détruis l'espoir, moi l'invariable, dernier produit stable je n'ai pas d'âge, je ne me souviens pas.

l'heure est fausse et le temps me dévisage.

moi l'élue, je crois, vois, ploie,

pédophage, j'avale, ma chair mon sang.

mon sang, ma chair, moi je crois.

(Merci à Plastikente pour cettes paroles)