Lyrics Jean-Jacques Goldman

Jean-Jacques Goldman

Brouillard

Brouillard et matin

Blanches et froides mes mains

Le poids du sac aux épaules

Brumes dans la tête

Les secondes et les gestes

Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires

Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue

C'est l'outil qui te guide

Le feu l'acier qui imposent

Douces dans la tête

Des voix, loin, te répètent

Il y a des rêves qu'on ose

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires

La route est là , ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir

Je prendrais la nationale

Guidé par une évidence

Par une fièvre brutale et je partirai

Je prendrai les pluies du Sud

Pures et lourdes à bras le corps

Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai

J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés

Elles durent tout un monde, une éternité

Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué

Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

Oublier les visages

Regretter son sourire

Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir

Pour ne jamais haïr

C'est tellement difficile

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires

La route est là , ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir